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Dans la même matinée, une municipalité provisoire j nont-
 mée à l'Arsenal par les sections , en présence des représen-
 tants du peuple, est installée, et de nombreuses arrestations"
ont lieu. Parmi les personnes arrêtées, figurent le maire
Bertrand, Chalier, Riard, l'officier municipal Carteron et
plusieurs autres de ses collègues.
    « Le collège de Notre-Dame, où je faisais ma troisième, ayant
été fermé par suite de la journée du 29 mai, mon père me fit
 entrer, en qualité de commis f dans le magasin de MM. Billion
et Ganin, négociants, grande rue Sle-Catherine ; j'y copiais
les lettres , j'allais en recette ; enfin, j'y faisais tout ce qu'on
peut attendre d'un jeune garçon d'environ de quatorze ans,
lorsqu'arriva le siège de Lyon.
   « Les vingt-huit compagnies de garde bourgeoise, ou de
penonnages, qui existaient à Lyon en 1789* et dont Forigine
remontait à peu près au XIIIe siècle, furent remplacées, au
mois d'avril 1790, par vingt-huit bataillons de garde natio-
nale, composés chacun d'un étatmajor et de quatre com-
pagnies. Les officiers de l'état major général étaient M. le che-
valier Dervieu du Yilars, commandant général; M. le che-
valier du Foissac., major général; MM, de St-Pierre, Vernon,
Bollioud de Chanzieu et Frachon , aides majors généraux.
uu vingt-neuvième bataillon., celui du faubourg de la Guil-
lotière, composé d'un état major et de dix-huit compagnies:,
fut ajoutée en 1792 , et l'état major général de la garde na-
tionale fut entièrement renouvelé. Dans le courant de juin
1793, un certain nombre d'hommes de bonne volonté, tirés
de différents bataillons de la garde nationale, servit à former
une espèce de légion que le département envoya à St-Etienne.


bliolhécaire actuel , ne put s'empêcher de lui dire : Tu le vois, Bertrand,
voilà ton ouvrage ! Le maire Bertrand était, dit-on , un homme plus faible
que méchant. Compromis , sous le directoire, dans la fameuse affaire du
camp de Grenelle, il fut fusillé à Paris, en l'an V, avec les représentants
Cussct, Javogues et quelques autres.