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409 une machine avec laquelle un à ne exécutait une étoffe à fleur. Il mit fin par là à une discussion où l'on faisait valoir auprès du gouvernement l'intelligence peu commune que devait avoir un ou- vrier en soie, dans la vue d'obtenir en faveur des fabriques quel- ques-uns. des privilèges que l'ignorance accorde quelquefois à l'intrigue sous le prétexte si commun et souvent si trompeur du bien public (Biographie Univ.). On assure que la vue et l'étude ap- profondie d'une des machines de Vaucanson, déposée et oubliée au Conservatoire des arts, à Paris, ont beaucoup servi à notre il- lustre Jacquard pour découvrir le mécanisme admirable du métier qui porte son nom. Mélanges de M. Breghot du Lut, page 290. 1831. 21-23 Insurrection des ouvriers en soie. 1817. 22 Chambre des députes. Les ministres déposent la convention faite entre Pie VII et Louis XVIII, qui rétablit le concordat passé entre Léon X et François I, et abroge le concordat du 1S juillet 1801. Un tableau joint à cette convention détermine la nouvelle circonscrip- tion des diocèses; celui de Lyon ne se compose plus que des départé- mens du Rhône et de la Loire. Le département de l'Ain cesse d'en faire partie et est compris dans le diocèse de Besançon. La métro- pole de Lyon a pour suffragans les évêques d'Autun , de Langres, de Châlons-sur-Sône, de Dijon et de St-Claude. Moniteur, page 1299. Depuis il y a eu un changement dans la circonscription des évéchés dépendant de la métropole de Lyon, qui a aujourd'hui ceux d'Autun, de Langres, de Dijon, de St-Claude et de Gre- noble. 1829. » Madame, duchesse de Berri, l'infant don Francisco d'Espagne et sa femme dona Louise de Naples, sœur de Madame, visitent la bi- bliothèque de la ville de Lyon où les fabricans d'étoffes de soie avaient exposé les produits de .leur industrie. 1588. 23. Mort de M. de Mandelot, gouverneur de Lyon. Voyez sa Notice par A. P., Lyon, Barret, 1828, in-8°. — C'est par erreur que l'au- teur de cette Notice et quelques autres biographes ont placé cet événement au 24 novembre ; il paraît certain que Mandelot a ter- miné sa carrière un jour de mercredi, or ce jour là tombait au 23 et non au 24 novembre. Voici une relation des obsèques que nous publions d'après une copie que nous présumons avoir été faite sur l'original qui existe dans les archives de la ville de Lyon (1), quoique le conservateur de ce dépôt, M. Godemard, (i)Cettc iclation a été donnée d'une manière tres^tbrégée à lafindu Discours DE