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  eorte se sont mis en avant du premier rang ; à la troisième boîte
 les tambours ont battu aux champs , et les quartiers ont défilé
 en rompant par la droite , suivant chacun en leur rang la com-
 pagnie colonelle , et ayant six hommes de front.
    C'est par la rue des Deux-Maisons , la rue du Plat, le quai de
 la Saône , la rue des Orfèvres , la place de l'Herberie , la place et
 rue St-Pierre , qu'ils sont arrivés aux Terreaux.
    Le Consulat, présidé par M. le Commandant, et accompagn é
 de l'état-major , était au Bas du perron de l'Hôtel-de-Ville ; cha-
 que quartier , en passant, s'est rangé en bataille et a fait le salut
 du drapeau. Les officiers q u i , après vingt ans d'un service aussi
 gratuit qu'honorable, ont mérité les épées d'honneur, se sont
 approchés pour les recevoir. Les sergens vétérans ont été r é -
 compensés par des médailles, signes honorables qui attestent à
 leurs compatriotes que pendant la même suite d'années ils ont
 donné des exemples de bonne conduite, de courage et de dé-
 vouement patriotique.
    Après la r e v u e , chaque quartier a défilé pour se rendre devant
 l'hôtel de M. Tolozan de Montfort, commandant. Tous y étant ar-
 rivés , les officiers en chef se sont placés avec leurs drapeaux
 en avant de leurs troupes, et sous leur commandement on a
 planté un M a i , au bruit des salves d'artillerie , des tambours ,
 des trompettes , d'une musique militaire, et des acclamations
 publiques.
    Ce Mai a été décoré de l'écusson doré et en relief des armoiries
 de celui à qui il est consacré. Au bas , une banderolle présente
 cette inscription : Cives dilecto civi. « C'est au citoyen aimé e t
 digne de l'être , que des citoyens ont rendu ce libre hommage. »
    Les quatre-vingt-quatre officiers ayant à leur tête M. Chaix,
 leur colonel, se sont alors présentés à M. le Commandant, et
 M. Chaix lui a exprimé ainsi les sentimens de son corps :


           MONSIEUR ,

   « En vous offrant l'hommage du corps patriote et militaire
*dont j'ai l'honneur d'être l'interprète, il est flatteur pour moi
 de pouvoiry réunir celui de mes scnlimens particuliers. Toujours