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                 tyoém.




         A M. DE LAMARTINE.


                         I.

Poète! il est des jours où notre ame oppressée
S'incline sous le poids d'une triste pensée,
     Se couvre d'un habit de deuil,
Se nourrit de sanglots, maudit la poésie,
Et la pousse du pied, cette Muse choisie,
     Comme un orphelin sur le seuil.

Alors les souvenirs nous reviennent en foule ,
Et leur flot varié sous nos yeux se déroule ;
     Alors, voyageur harassé,
Nous comptons le troupeau de nos jeunes années,
Retraçant sur le front des premières journées
     Le sceau du temps mal effacé.