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64 LA R E V U E LYONNAISE SAINT-MARTIN-D'AINAI SAINT-POLICARPE Le curé et trois vicaires. Le curé (l'abbé Rozier), cinq vicaires ORATOIRE ORATOIRES L'église de la Charité. Les églises des ci-devant Feuillants et SAINT-IRENEE des Bernardines. Le curé et trois vicaires ; six habitués. NOTRE-DAME DE LA GUILLOTIÈRE SAINT-PIERRE Le curé, quatre vicaires. Le curé, cinq vicaires. ORATOIRE L'église des Missionnaires de Saint- Joseph. COMMUNAUTES SÉCULIÈRES CONSERVEES SAINT-LOUIS PROVISOIREMENT Le curé, trois vicaires. L'oratoire. ORATOIRES Les Missionnaires de Saint-Joseph. Les églises des ci-devant monastères — de Saint-Lazare. des Carmélites et de Sainte-Marie- Les Pénitents de Confalon. des-Chaînes. — du Saint-Crucifix. — de la Miséricorde. SAINT-POTHIN — de N . - D . de Lorette. Le curé, cinq vicaires. — de la Passion ou de la Croix. ORATOIRE -— de Saint-Charles. La chapelle de l'Hôtel-Dieu. Sur le refus de Mgr de Marbeuf de venir occuper son siège, l'abbé Lamourette1, de triste mémoire, fut sacré évêque constitu- I Lamourette fut élu archevêque de Lyon dans une réunion des électeurs de Rhône- et-Loire, du 1 e r mars, tenue dans la cathédrale. Sur 495 votants, Lamourette, alors vicaire général d'Arras, réunit 274 suffrages. 11 se qualifia « citoyen Adrien Lamourette, par la miséricorde divine, dans la communion du Saint-Siège apostolique, évéque du département de Rhône-et-Loire, métropolitain du Sud-Est. (Alm. répub. pour l'année 1793). Le palais de l'Archevêché ayant élé déjà confisqué, l'évêque intrus dut se contenter d'une minime partie de ce palais et le 13 octobre 1791 le Directoire du district refusa de le laisser jouir des écuries et lui manda « que les évêques constitutionnels rappelés à l'état primitif de l'église, n'étaient pas dans le cas d'avoir une écurie. » Le jour de son intronisation des individus s'étant introduits dans la galerie supérieure du chœur de la cathédrale, coupèrent les cordons du dais qui surmontait son trône et Lamourette fut comme enseveli sous ces draperies. Il resta à Lyon pendant le siège, mais ou l'envoya ensuite à Paris où il fut condamné à mort et exécuté, après avoir rétracté toutes ses erreurs sur la sollicitation de l'abbé Émery, détenu avec lui. II fut condamné « comme convaincu d'être complice d'une conspiration qui a existé contre la souveraineté du peuple français, et d'un complot qui a existé à Commune affranchie (Lyon), tendant à dissoudra la représentation nationale, à rétablir la royauté en France, etc. »