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— 376 — Suivent de nombreux couplets sur l'air Gai ! Gai ! Marions-nous. En voici quelques-uns : Allant toujours en avant, Mais sans brûler une amorce, Il a prouvé que la force Ne vaut pas le sentiment. REFRAIN Bon ! Bon ! Napoléon Revient régner sur la France. Bon!Bon ! Napoléon Est toujours un bon luron. Rien qu'en déclinant son nom Il a fait plus de conquêtes Que cent mille bayonettes Nous ramenant un Bourbon. A sa santé, vivement Que chacun boive rasade, Afin que le Camarade Arrive sans accident ! L'aigle avait volé de clocher en clocher; « le Camarade » était aux Tuile- ries. Mais le registre des procès-verbaux s'arrête là . Qu'est devenue la suite et qu'advint-il de la Petite-Table ? Nous n'avons plus, sur son histoire, que les papiers de famille conservés par le docteur Pierre Lacour : le discours — non daté — d'Auguste Jurie lorsqu'il succéda, comme Doyen, à Eugène Second, et les armoiries qu'il aquarella pour chacun de ses confrères. On voit seulement que, lorsque Auguste Jurie les composa, les f:: étaient au nombre de treize, et qu'un nouveau membre avait pris place à la Petite- Table. Celle-ci a naturellement pour emblème une petite table qu'accompa- gnent une lyre, un thyrse et une foi. Ses treize convives ne sont désignés que par des pseudonymes :