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« Camille, citoyen français aux Etats-Unis » (Camille Arnaud).
« Jean-Jacques de Saint-Amour, grand-maître de la Garde-Robe »,
(Jean-Jacques Arnaud) : l'écu sommé d'un bonnet de coton.
« Claude-Antoine, premier médecin des indigestions » (le docteur
C.-A. Bouchet).
« Paul-François, comte de Castel-Prompt, poète lauréat » (Castellan).
« Edme, chevalier de Saint-Georges, capitaine des Gardes, chevalier
de l'Ordre de la Fidélité » (Edme George).
« Louis de Crest, vidame de Divageux, duc de Maspanier, surinten-
dant des théâtres » (le docteur Louis Janson), avec la coupe et le serpent
d'Hygie.
« Auguste de Gravinand, dessinateur du Sceau des Titres, ex-avocat,
ex-officier de la Garde Nationale, ex etc., etc., etc. » (Auguste Jurie, l'au-
teur) identifié par une lyre sans cordes, une boucle close et une toque d'avo-
cat renversée.
« Jean-Marie, abbé de Cormombles, aumônier, historiographe (doc-
teur J.-M. Pichard) ; bonnet de docteur.
« Frédéric de Pont-Tourné, Grand-Maître des Cérémonies » (F. Rast-
Maupas) ; livres classiques et cœur ailé.
« Antoine-Eugène, marquis de Bibo, Grand Echanson » (Eugène
Second).
Les trois blasons qui suivent doivent être ceux de M. Goujon, de
Peyre, et d'un inconnu, reçu membre de la Petite-Table entre i 8 i 5 e t i 8 i 9 :
« Jean-Jacques de Micocourt, chargé d'affaires à Amiens, Strasbourg,
etc » : fouet de poste, botte de postillon, une chienne du nom de Broquette.
« Claude, philosophe suivant la Cour » : tonneau et manteau troué de
Diogène ; une guitare et une plume de paon.
« De Laval, marquis de Bièvre, conseiller d'Etat » : papier à musique,
écritoire, les œuvres de Panard, les attributs du Commerce, ballots de mar-
chandises marqués B. G.
G]
D'après Léon Boitel, la Petite-Table, qui « se réunissait tous les same-
dis soir »(?), existait encore en 1819 et disparut à la fin de la même année.