Revue du Lyonnais » série 6 - n°9-12 ( 1923 ) » pp.268

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inscriptions étaient gravées, s'est fortement rouillée en même temps que
l'instrument ( !). ; cela est d'ailleurs très clair quand on considère la place
que les pièces ont dû occuper au fond de la mer : la plaque d'inscriptions se
trouvait entre les pièces A et C d'une part, et B d'autre part, comme cela
s'explique de la manière suivante. Sur le côté i de C est l'inscription, bien
qu'elle n'ait pu être                                    déchiffrée d'une façon
certaine ; de même sur                                   le côté 2 de A. Les em-
preintes du côté 2 de                                    la pièce C, qui sont vi-
sibles sur le côté 2 de                                  A prouvent que ces cô-
tés étaient superposés,                                  Si on superpose les
parties de ces emprein-                                  tes, on voit que la pla-
que d'inscription s'é-                                iP tend sur le côté i de la
pièce C (la plus petite)                Fig. 7.
                                                         et sur la partie infé-
 rieure du côté 2 de la                                  pièce A (la plus gran-
 de). Cette plaque d'inscription est rouillée à la surface. Une partie de cette
 plaque est rouillée au côté i de la pièce B, avec le côté de devant, de telle
 sorte que, ici, les lettres apparaissent au dos. Ainsi le tableau d'inscrip-
 tions se trouve comme il a été dit entre les pièces C et A d'une part, et B
 d'autre part.
       Que la pièce B appartienne au même instrument, cela résulte de l'ac-
 cord entre la construction et le diamètre de l'axe p (côté 2 de la pièce B) et
 de la clef figurée (fig. 5)* par laquelle le mouvement est transmis par l'axe
 qui se trouve dans la pièce ajoutée. Une autre remarque encore prouve que
 les inscriptions avaient trait à l'instrument : on y lit ce mot [rap!.] c e s . v
                                                                            pp>w
 qui convient aux cercles concentriques du côté 2 de la pièce B, ainsi que le
 mot Tipoé^ov [-co;] qui indique l'anneau du côté 2 de la partie C, que
 nous avons appelé « élevé», ainsi qu'il l'est réellement.
       20 L'axe p du côté 2 de la pièce B a des dimensions analogues à celles
 de la clef introduite dans la pièce qui pose sur a (fig. 1). On peut admettre
  qu'il s'agit de cet axe, qui d'ailleurs est maintenant cassé ; pour l'usage de
 l'instrument, la pièce B fut probablement placée perpendiculairement à la

     1. Cela n'a aucun rapport avec la fig. 5!!! [ce doit être fig. 2 (S1)]. Voir plus loin la correspondance du
texte avec la fig. 8.