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42 L'ACADÉMIE DE LYON cabinet du Roi de dessins coloriés d'après nature, que les botanistes modernes consultent encore avec confiance, et, à cette occasion, Gilibert traça un précis historique complet de la gravure considérée par rapport à la botanique, depuis Gesner et Belleval jusqu'à l'époque présente. L'histoire des demoiselles Stella, Lyonnaises et artistes distinguées, qui gravèrent dans notre ville les tableaux champêtres de leur père, n'entrait point dans le plan de Gilibert. Delandine y suppléa, afin, sans doute, que la réception de M"0 Lallié devînt en quelque sorte l'apothéose des personnes de son sexe qui ont, comme elle, illustré la cité par leurs talents. Ainsi se termina cette élection, qui occupa quatre séances, et que j'ai rapportée avec quelques détails pour montrer surtout avec quel éclat l'ancienne Académie de Lyon célé- brait encore les fêtes de réception de ses associés. A partir du 7 août, elle reprit autant que possible ses exercices ordinaires. L'abbé Tabard avait déjà le 26 juin signalé une décou- verte très intéressante d'un monument funéraire romain, qui avait été trouvé à Saint-Just et dont la description rap- pelle ceux qu'on a recueillis à Trion en 1885 et 1888. Le 14 août, Delandine fit une communication sur une inscription gravée en creux sur une petite pierre sigillée, trouvée près de Bourg-en-Bresse, qui est résumée en quelques lignes dans le registre des procès-verbaux et qui intéresserait encore aujourd'hui plus d'un membre de la section d'histoire et antiquités. Le même jour, l'Académie reçut de Roland, qui n'avait point renoncé à ses travaux, un nouveau volume faisant suite à son Dictionnaire des arts ; il s'agissait de pelleterie, et l'Académie jugea bon de s'en faire rendre un compte détaillé par deux commissaires, Vuillermoz et Gilibert.