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39§               CHRONIQUE D'AVRIL I9OO

plus haut intérêt, sur la seigneurie de Montmelas, l'église
de Notre-Dame des Marais et le cimetière gallo-romain de
St-Amour.
   Nous félicitons de tout cœur la nouvelle Académie de
son « Bulletin » et nous souhaitons longue vie à notre
nouveau et excellent confrère.
   La Société des Arts et Sciences du Beaujolais vient de se
constituer dernièrement et de se former en sections sous
la présidence de M. le docteur Besançon, son dévoué fon-
dateur.
   Revenons enfin à Lyon : avec les premiers lilas en
fleurs, M. Gilbert-Moreau nous envoie un mignon volume
de poésies, Mon Pipeau. M. Claudius Prost en a buriné la
préface, et par ces lignes malicieuses nous donne un avant-
goût du gentil livret : « Le sentiment de la nature et le
souci de la perfection morale distinguent à première vue la
poésie de M. Gilbert-Moreau. Sans avoir la prétention de
se rattacher à aucune école, on peut dire, — et c'est encore
un éloge, — qu'il y a chez lui bien des traits essentiellement
lyonnais. Jusqu'à cette pointe d'ironie qui se manifeste
parfois et qui nous a valu une ou deux pièces de valeur
indiscutable : Notre Curé, la Sainte-Caiherine, dont l'esprit
général suffirait à démontrer qu'on n'est pas impunément
du pays de Guignol et du Gourguillon. Quel est celui de
nos poètes, même Laprade et Soulary, qui n'a pas sacrifié
au dieu malin? Aussi bien, serions-nous mal venu à en
faire un crime à l'auteur de Mon Pipeau. »
   M. Joseph Vingtrinier nous offre à son tour un excellent
volume : La Légende de Castellane. L'auteur, avec une
patience de bénédictin, a su recueillir patiemment dans
les mémoires, dans les revues, dans les journaux de l'époque
tout ce qui fut écrit sur le célèbre maréchal, glanant çà et