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AUGUSTE ALLMER 26) M. Bergk (1873), il entreprit d'en taire un résumé critique destiné à rester manuscrit et composé uniquement pour M. Valentin-Smith de Trévoux, son ami et son vénéré parrain. Mais M. Amédée Julien, directeur de l'imprimerie Savigné, voulut en foire un ouvrage de luxe (1). « Il lui parut regrettable, dit Allmer, qu'une inscription d'une telle importance mise à la disposition des savants de tous les pays par l'initiative du gouvernement français, ne fût connue que par des publications éditées à l'étranger. Vienne à cause de son temple était, comme par prédestination et mieux que toute autre ville, le lieu convenable pour une publication en France. » Allmer ajoute que M. Savigné « a droit à des éloges sans mesure. Difficultés d'impression, sacrifices de temps, sacrifices d'argent, perspective d'in- succès commercial, rien n'a découragé sa bonne volonté. » (Préf., p. XIV.) C'est en effet, un beau et excellent livre. Allmer est trop modeste en disant : « Nous souhaitons que cette œuvre que nous n'avons pas su faire plus parfaite, puisse au moins inspirer aux lecteurs sous les yeux de qui elle viendra à tomber, un vif désir de prendre connaissance de l'œuvre modèle qui a guidé nos efforts» (Préf., p. XX.) En réalité c'est l'œuvre d'un maître qui résume et com- mente des maîtres avec une compréhension et une pléni- tude de sens vraiment admirables et où M. Mommsen et M. Bergk ont dû avoir plaisir à se reconnaître. Vers la même époque Allmer commence à ordonner le Corpus épigraphique de la réédition de Y Histoire générale de (1) Allmer. Les gestes du Dieu Auguste d'après l'inscription du temple d'Ancyre avec restitutions et commentaires extraits du Monumentum Ancyra- fium 1865-1883 de M. Monu/isen, Vienne, E. J, Savigné, imprimeur- éditeur 1889, in-4 0