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266                    AUGUSTE ALLMER

Languedoc de dom Vaissette. Depuis 1881 il en était offi-
ciellement chargé par le savant et libéral éditeur de Tou-
louse, Edouard Privât. Ce fut, il me semble, une de ses
œuvres de prédilection. Tout l'attirait vers cette province
romaine dont il s'était fait par l'imagination citoyen. Il y
songe dès ses Inscriptions antiques de Vienne. En contem-
plant l'Allobrogie du premier chaînon de Cévennes, il rêve
de réunir les inscriptions de Nîmes. Mais c'est en 1880
qu'il entreprend de copier toutes les inscriptions du Rhône
à l'Atlantique. « Avant même d'être associé au travail
commun, nous dit M. Edouard Privât, M. Allmer avait
dessiné les textes et dépouillé plusieurs manuscrits des inscrip-
tions de Narbonne; il avait communiqué son travail à
M. Lebègue qui en eut copie.» (Préf., p. VIII-IX). Ce fut
une des causes déterminantes de sa collaboration (1).
Quoi qu'il en soit l'édition avait été entreprise par Edward
Barry et Germer-Durand. La rivière d'Orb délimitait leur
domaine. Quand la mort les surprit, Edward Barry avait
imprimé 90 inscriptions, Eugène Germer 102.
   M. Lebègue professeur à la Faculté des Lettres de Tou-
louse reprit la tâche de Barry, Fr. Germer-Durand,
architecte départemental de la Lozère, celle de son père.
   Le rôle d'AUmer est précisé en ces termes par M. Edouard
Privât : « M. Allmer a fourni, aussi bien pour les inscrip-
tions de Narbonne que pour celles de Nîmes, l'ordre dans
lequel elles sont classées, et à l'épigraphie de Nîmes pour
une très large part, les lectures, toutes les traductions, et
presque tous les commentaires ; il a fait le travail complet


  (1) Cf. sur ce point et les voyages d'AUmer dans le midi en 1880,
1882, la douloureuse polémique avec les héritiers de Julien Sacaze,
Revue Epig. du Midi, n° 62, mai, juin 1891, pp. 100-101.