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AUGUSTE ALLMER 249 de numismatique et de sigillographie, le 27 novembre 1878. Mais il ne tarda pas à se démettre de ses fonctions actives et ne garda que le titre de Conservateur honoraire. Ce fut l'occasion de son œuvre capitale. Allmer, lorsqu'il l'entre- prit, n'était plus seulement le dessinateur épris du charme mystérieux des inscriptions de Vienne, il connaissait par le menu l'épigraphie, le droit et les institutions de Rome. Les genoux seuls n'étaient plus aussi vaillants qu'autrefois. Mais les inscriptions étaient réunies en nombre imposant sous les galeries du Palais Saint-Pierre et les découvertes de Trion (1) allaient bientôt compléter cette collection qui fait songer aux plus belles de l'Italie. Allmcr tout d'abord ne pensa qu'à compléter et à réviser le recueil publié par M. de Boissieu (2). On peut assister (1) La construction de la ligne et de la gare du chemin de fer de Vaugneray, en 1885-1886, mit au jour les tombeaux de la voie d'Aquitaine. Des découvertes antérieures avaient été faites en 1874, 1875, 1882, lors de l'élargissement de la rue de Trion et de la construction d'un groupe scolaire. L'Académie de Lyon, sous la présidence de M. Cail- lemer et de M. Locard, décida, le 16 février 1886, de consacrer entière- ment un de ses volumes à la description de ces antiquités. M. Allmer se chargea de la partie épigraphique, M. Dissard des menus objets : Trion, antiquités découvertes en 1SS5, 1SS6 et antérieurement au quar- tier de Lyon dit de Trion, décrites par A. Allmer et P. Dissard (extrait des mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon classe des Lettres, vol. XXV e , première et deuxième partie). Lyon, Association typographique, 1887-1888, in-4". (2) Allmer commence à la page 2 du premier numéro de janvier, février, mars 1878 la publication des Inscriptions de Lyon, en supplément au recueil des Inscriptions antiques de Lyon publié par M. de Boissieu, de 1847 à 1854, avec révision de celles que contient ce recueil.