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96             LA LISTE LT1SCOPALE DE LYON

:verbal de 1288, soit une lecture fautive, soit une
inexpérience de main, ne sont pas d'un poids bien grave,
 ni d'une évidence irrésistible. Nous dirons cependant
qu'un annaliste contemporain a commis la même méprise
 et a donné le nom d'Eusèbe à l'ancien moine de Lérins,
 passé sur notre siège métropolitain, en enregistrant son
 décès. Dans cette période, en commençant par saint Just et
 descendant jusqu'à Prisais, Eucher est le seul prélat dont le
 lieu de sépulture soit totalement perdu ; six d'entre eux,
 en particulier, qui se sont légué, sans interruption, les
 uns aux autres, la crosse archiépiscopale, à savoir Justus,
 Alpinus, Antiochus, Elpidius, Patiens, Lupicinus, ont été
 enterrés dans la même église. Une lacune n'existe qu'entre
 Elpidius et Patiens et précisément entre eux vient le rang
 d'Eucher.
   Quoi qu'il en soit de ces conjectures, que nous sacrifions
d'avance à des renseignements plus précis, les procès-
verbaux de cette première enquête, faite par le chapitre de
Saint-Justen 1288, et ceux d'une seconde, accomplie à Saint-
Nizier, vingt ans plus tard, pour rechercher les ossements
de saint Ennemond, à une exception près, nous renseignent
sur la sépulture de nos évêques, sur leurs épitaphes, sur
leur culte, depuis le milieu du quatrième siècle jusqu'à la
fin du sixième, c'est-à-dire pendant une durée de deux cent
cinquante ans.

                               V

   Ce que nous recueillons du monastère de l'Ile-Barbe est
 de beaucoup postérieur et malheureusement trop incomplet.
 Le Laboureur parle d'un catalogue « finissant l'an 1448,
.dont la foi est indubitable ». Découvert le 27 décem-