page suivante »
LA LISTE UPISCOPAI.E DE LYOX 97 bre 1564, il avait été remis à François d'Albon et une copie en était demeurée au chartrier abbatial. Mais au lieu de la reproduire dans son intégrité, les Masures en offrent seu- lement une traduction, encore très mutilée. Les arche- vêques, d'après ce qui a échappé aux abréviations de l'excel- lent prévôt, y étaient mis en regard des abbés : mais dès le sixième ceux-ci ont prévalu et ceux-là ont été aban- donnés. Divers indices laissent conjecturer que, dans le principe, il n'en était pas ainsi et que le parallèle était maintenu jusqu'au bout. Le peu qui a été sauvé est inutilisable : il autorise néanmoins à affirmer qu'aucun nom étranger aux précédents ne s'y rencontrait jusqu'au temps de Charlemagne. VI - VII Arrivons à présent aux éditeurs modernes et à leurs diverses œuvres, telles qu'ils se sont décidés à les former et à les arrêter, après avoir consulté les documents à leur portée et souscrit aux arrêts de la critique. Prétendre n'en laisser échapper aucune à notre examen serait trop de témérité ; nous retiendrons au moins les plus importantes, celles que recommandent leur notoriété, les circonstances de leur publication, quelquefois même l'influence qu'elles ont exercée sur l'opinion. Dans chacune d'entre elles il sera nécessaire d'étudier les innovations et les retouches ; en les passant ainsi par tranches peu épaisses au crible de la discussion, la tâche sera moins fastidieuse pour la bonne .volonté du lecteur. SYMPHORIEN CHAMPILR et un chanoine de la collégiallc de Saint-Paul, LÉONARD SARRAZIN, descendirent les premiers N" 2. — Février 1900. ^