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LA LISTE EPISCOPALE DE LYON 95 parchemin, existant encore aux Archives départementales : Hic jacel Ss Irenœus secundus a beato Photino. — Bt[ Jiisti Lugdunensis archiepiscopi XIIm~>. — B. Alpini XIIIm'\ — B. Antiochi XVm<. — B. Elpidii XVIm'. — B. Pacientis XXI™>. — B. Lupicini XXIImi. — B. Stephani XXIIIm'. — B. Arigii XXIIIIm[. — B. Remigii LIIImi. — B. Eusebii Lugdunensis episcopi. Quelle importance s'attache à cette énumération ? Par quels principes a-t-elle été arrêtée ? J'avoue l'ignorer ; mais elle donne lieu à plusieurs observations. De saint Just à saint Lupicin elle est constamment d'une unité en retard sur les listes antérieures ; Etienne, classé ici le 23 e est ailleurs le 2 5 e ; Arige occupe le 24 e rang au lieu du 34e ; saint Rémi enfin, le 53 e , est le 49 e dans la chronique de Flavigny. L'inatten- tion du copiste paraît entrer pour la plus grande part dans ces différences. Que penser encore de cet Eusèbe, qualifié d'évèque de Lyon, lorsque tous les catalogues sont muets sur son compte? Les enquêteurs de 1288 ont signalé son tombeau, mais ils n'ont pas maintenu son titre et l'ont simplement désigné comme confesseur : Item in alio tumulo corpus beati Eusebii,. confessons, cujus nomen lapis supra eum positus prxtendebat. L'épitaphe n'offrait-elle plus qu'un nom à demi illisible ? A-t-il été exactement déchiffré ? La réponse n'est guère possible à fournir. Si notre hypothèse pouvait cependant préparer la solution de l'énigme, nous incline- rions à croire que sous cette dalle reposait véritablement la dépouille de saint Eucher et que le monument lui avait été primitivement consacré. Eusebius ne serait que l'altération par un graveur maladroit d'Eukerius. Les raisons, qui nous inclinent à supposer, lors du déplacement et de ht recons- truction des diverses sépultures, décrites dans le procès-