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380 CHRONIQUE D'OCTOBRE 1899 par nous pour sauver de la destruction le vieux portail de la nef Saint-Thomas. Son sort est aujourd'hui décidé et nous sommes heureux de la détermination prise par la Com- mission, éclairée par M. Sainte-Marie Perrin ; on remettra l'ancienne porte de la nef Saint-Thomas sous le porche qui sert d'entrée latérale entre les deux églises, perpendiculai- rement à l'emplacement qu'il occupait autrefois ; c'est-à - dire qu'il formera l'entrée latérale de l'ancienne chapelle. On ne pouvait pas trouver de meilleure solution. * ** Hélas, tout passe ici-bas, laissant derrière lui indifférence ou regrets. N'avons-nous pas, en ce mois d'octobre, qui confine a la fête des morts, de chers défunts à pleurer ! Le 4 octobre, meurt, à Villefranche, M. Philippe-Grégoire Chatel, ancien zouave pontifical, chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, médaillé du Bene-Merenti, prési- dent du Conseil de fabrique de l'église Saint-Pierre de Vil- lefranche. Nous apprenons avec regret, le 13 octobre, la mort, à Lyon, de M. Pictet ; c'est une grande figure lyonnaise qui vient de disparaître. M. Pictet s'était consacré à l'enseignement ; pendant longtemps son institution fut le rendez-vous de toutes les notabilités lyonnaises. M. Pictet était depuis vingt-trois ans membre du conseil central de la Propagation de la Foi. Il portait la rosette de commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire. Il avait été éga- lement nommé officier d'Académie pour services rendus à l'enseignement. Le même jour, on enterrait, à Paris, l'expert Charavay, dont le nom a été si souvent prononcé dans l'Affaire Ã