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                            PIERRE DUPONT                             381

ces yeux qui ne reflétèrent que de pures aurores, cette bouche qui ne
mentit jamais, et, radieuse d'accueillir pour l'éternité le fils préféré de
son amour, elle l'abrite en son sein maternel.

   Après cette admirable péroraison, accueillie par plusieurs
salves d'applaudissements, M. Fenoux, de la Comédie
Française, est venu déclamer une belle ode de Mme Antonia
Bossu, ode qui a remporté le I er prix du concours ouvert
dans le but de glorifier le chansonnier lyonnais.
   En voici les principales strophes :


                      A PIERRE DUPONT

       Enfin brille l'tAurore où ton ombre soulève
       Le voile élyséen qui flottait sur ton rêve,
            Doux chanteur, poète immortel ;
       Toi, qui de la Chanson élargissant les ailes,
       Ouvris à ses destins, par des routes nouvelles,
            Le chemin étoile du Ciel.


       lAime^-vous ! dit aussi ta voix tendre et sonore,
       Pour que de la Justice apparaisse l'aurore,
             Et de la Paix vienne le jour ;
       Travaille^ ! que chacun ait sa part à l'ouvrage,
       S'il veut avoir des droits au divin héritage.
             KA la vie ainsi qu'a l'amour !

       Et, comme l'alouette à l'aube diligente,
       S'envole ta chanson alerte, gazouillante,
            Dès le matin, vers l'atelier ;
       ^Au rythme du métier, au chant clair des navettes,
       Mêlant ses notes d'or, ses vives ariettes,
            Elle aide et soutient l'ouvrier.