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Dli MONSEIGNEUR CAMILLE DE NEUFVILLE 121 Rosaire y était instituée ainsi qu'à Viliette, à Jona- ge, etc. L'église de Saint-Grégoire de Malatrait n'était pas relevée depuis la visite de 1613, ' e service se faisait toujours à Janeyriat. A Chavagnieu, paroisse supprimée, il y avait le royaume de Saint-Nizier, la cure était de la nomination du chapitre de Saint-Nizier de Lyon, l'église avait encore_ bien besoin de réparations. A Morestel, l'église paroissiale n'avait pas encore été rebâtie, l'ordonnance du cardinal de Marquemont en 1613 n'avait donc pas été observée. Voici ce que relate le procès- verbal de Mgr Camille de Neufville à son sujet : « Nous avons esté en l'églize parroissiale (de Morestel) que nous avons trouvée absolument par terre, tant le cœur que la nef et maison curiale, en sorte qu'il n'y a que des masures et l'églize ne peut estre réparée mais rebasrie de fonds en cime. » On célébrait la messe dans une petite chapelle, la seule debout ; elle était fermée avec des barreaux de bois. Comme elle était en pleine campagne, le bourg étant sur un rocher élevé au-dessus, le curé n'osait y tenir le Saint- Sacrement, ayant éprouvé souvent qu'on y dérobe tout ce qu'il y met. L'église de Saint-Victor de Morestel était aussi en fort mauvais état. Il y avait quelques reliques enchâssées au pied d'une statue de Notre-Dame. A Creys (actuellement Creys-Pusignieu), on vénérait quelques reliques de saint Maurice et de plusieurs autres saints. Il y avait dans cette paroisse une chapelle sous le vocable de Saint-Alban ; le peuple y allait en grande afHuence pour être délivré de la fièvre. Dans le territoire de la paroisse de Brangue, il y avait une chapelle séparée de toute habitation dépendant du K ° 2. — Février 1S99. 9