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122 VISITAS PASTORALES prieuré de Blie, abandonnée, profanée et remplie de buis- sons. Elle était un réceptacle d'animaux et leur retraite, n'ayant ni portes ni clôture. A Arandon, paroisse dépendant au •spirituel de l'abbaye de Saint-Pierre de Lyon,*la confrérie du Mont-Carmel était établie à l'autel sous ce vocable. On vénérait dans un reli- quaire en forme de cadre, des reliques de saint Cyprien, de saint Jacques, sainte Marguerite, sainte Thérèse et du bois de la vraie Croix. A Courtenay, on vénérait aussi plusieurs reliques données par un provincial de Récollets. Dans le procès-verbal de la visite de cette paroisse nous citons un passage intéres- sant au sujet d'une dévotion peu usitée à l'époque : « A costé droit du cœur de ladicte église sont deux chapelles l'une dédiée à saint Michel sans service ny revenu, l'autre est soubs le vocable de saint Jean fondée par les sieurs de Chaverieu aussy sans revenu et service. Il est vray que la confrérie de Saint-Joseph érigée canoniquement a obtenu cette chapelle pour y faire ses dévotions jusqu'à ce qu'elle en ayt fait faire une autre, la dicte confrérie n'a d'autres fonds ny revenu que les libéralkez annuelles des confrères et les oblations qui s'y font et que le curé y laisse pendant sa vie. » Le culte de saint Joseph n'ayant commencé à prendre que dans la seconde moitié du xva e siècle, c'est certainement une des plus anciennes confréries qui ait été érigées sous ce vocable. Dans l'étendue de cette paroisse de Courtenay il y avait deux chapelles, l'une au milieu des champs sous le vocable de Saint-Roch et l'autre au hameau de Bonlieu sous le vocable de Sainte-Magdeleine. L'église de Mépieu était dédiée à Saint-Pierre-aux-liens. L'analogie qu'il y a entre le nom de la paroisse et le vocable