Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
IOO                 CHANSONS SATIRIQUES

   En lisant cette notice, je me suis rappelé un manuscrit
qui dormait dans mes tiroirs, épave d'un bric-à-brac. Ce
n'était autre chose qu'une partie du manuscrit de Castellan,
annoté de la plume même de Boitel.
   Il contenait toute une série de chansons satiriques
curieuses sur les événements qui se déroulaient à Lyon en
 1814 et 1815.
   J'ai comparé le manuscrit au petit opuscule sans nom
d'auteur du fonds Coste, de la Bibliothèque de Lyon,
(n os 12.606-353.279). Les notes en renvoi du manuscrit
sont parfois plus complètes que celle du livre; elles portent
de nombreuses ratures, pour ne laisser enfin que le texte
imprimé, ce qui enlève tout soupçon sur l'authenticité de
son origine. Ce sont les notes de Boitel fournies pour
l'impression des Chansons de Castellan.
  L'ouvrage étant exce^îvement rare aujourd'hui, on nous
permettra de donner ici quelques extraits de ces satires
mordantes.


                               *
                              **


   C'est d'abord un « Pot-pourri en quatre parties » intitulé :
« 1814, ou LES AUTRICHIENS PRÈS DE LYON »; puis, « les CENT
JOURS, » où l'auteur abandonne les pots-pourris pour pren-
dre l'air populaire de la complainte classique.
   On sait qu'à la fin de 1813, l'armée coalisée envahit la
France, par la Suisse et la Bourgogne. Nous allons, en
citant quelques couplets de Castellan, nous aider des notes
explicatives si curieuses de Boitel.
   Napoléon, à bout d'expédients, mais non de courage,
ordonna la formation d'une armée de l'Est. Chaptal, comte