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92 LE « LUGDUNUM SACRO PROPHANUM » aurait pas, au reste, à s'en étonner, car ceux qui étudient de près les ouvrages de Monfalcon, savent par expérience de quelle ignorance et de quelle fatuité ce personnage était doué. L'oeuvre du P.Bullioud débute par la bibliographie de son sujet, c'est-à -dire par l'indication des sources où il a puisé; nous y reviendrons dans quelques instants. Puis commen- cent les indices, dont je ne puis donner le contenu, mais dont on peut dire que le premier est consacré à la géogra- phie locale, le deuxième aux saints, le troisième aux digni- taires ecclésiastiques, le quatrième à nos écrivains, le cinquième aux guerriers, le sixième aux magistrats, le septième aux gouverneurs, le huitième aux institutions locales, le neuvième aux collégiales et paroisses, le dixième aux monastères d'hommes, le onzième aux couvents de femmes, le douzième aux abbayes d'hommes situées dans le diocèse de Lyon, et le dernier aux couvents de religieuses de ce même diocèse. Le manuscrit de Lyon du Lugdunum sacro prophanum, poursuit M. Sachet, se compose de « deux gros- volumes in-4 ^ e 4^3 e t 54 1 feuillets, formés il y a quarante ans, par M. Monfalcon de deux manuscrits incomplets, appartenant l'un au fonds général, 11 ° 1253, l'autre au cabinet de M. Coste, n° 8711 ; une table détaillée et complète les accompagne. M. Félix Desvernay, en effet, le si entendu et si obligeant administrateur de la bibliothèque de Lyon, a consacré à l'ouvrage du P. Bullioud treize pages de son catalogue des manuscrits. Là sont décrits, page à page et avec une précision et un détail qui ne laissent rien à désirer, tous les titres et toutes les pièces de ce recueil. « Ce que possède Lyon, ce sont les minutes des onze premiers index dont Montpellier a la copie; mais ni le