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46 UN COIN DU VIEUX LUGDUNUM ROMAIN du fabricant (1). La première très nette et parfaitement conservée porte celui de MATVR abréviation de Maturus que nous retrouvons déjà sur deux cippes funéraires du musée lapidaire et sur cinq fragments de terrines, pro- venant de Lyon et de Vienne (2). Nous ferons observer encore qu'un des martyrs de la première persécution lyon- naise s'appelait Maturûs, ce nom était donc commun dans notre région. Cette remarque a échappé à M. Hirschfeld dans son étude sur les noms des martyrs lyonnais (3). La deuxième LNSVR, n'a pas été retrouvée dans les collec- tions du musée. La troisième APM est mentionnée, mais avec des points après chaque lettre, sur une anse plate trouvée à Trion en i88 S (4). La quatrième MAR, le reste du mot a été brisé, se rap- porte sans doute aux mots Marcus ou Martialis (4). Pour la cinquième LGNP, nous ne trouvons dans le même recueil qu'une seule estampille qui s'en rapproche, LGFP. La sixième P M Sc est également absente dans cet ouvrage. Les vases en terre rouge nous arrêteront plus longtemps, On sait qu'ils n'étaient pas de fabrication locale, mais (1) Daprès Dissard, Lise. Ant , t. IV, p. 231, « les estampilles nous montrent les fabricants d'amphores comme des hommes de condition libre ordinairement désignés par les trois noms ou par des surnoms latins». (2) De Boissieu, Inscript. Lyonnaises. Lyon, Perrin, 1859, P- 39° e t 511, et Allmer et Dissard, Musée de Lyon. Insc. Ant., t. IV p. 226. Eusèbe. Hist. Ecoles., livre V. ch. 1 et iv. Hirschfeld (trad. Allmer) Revue Epigraphique. Vienne, 1896. (3) Musée de Lyon. t. IV, p. 249. (4.) Ibid. t. IV, p. 246 et de Boissieu, p. 435.