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 mouvement ascendant et descendant, et les taches seraient le produit
 de la condensation de ces gaz, devenus sombres, par suite du passage
 des éléments liquides à l'état gazeux. — M. Bleton continue la lecture
 de sa notice sur Saint-Nizier. L'église de Saint-Nizier mesure 74 mètres
de longueur, et 28 mètres de largeur. Elle se fait remarquer par l'unité
de style de ses diverses parties, à l'exception de la porte. L'orateur
décrit ses tours et ses flèches. Le vaisseau est d'une grande richesse,
avec ses voûtes ornées d'écussons et de nervures. Cette église possédait
autrefois un jubé, qui a été détruit. L'orateur décrit ensuite la crypte,
bâtie à l'origine sur le plan d'une croix grecque et grandement trans-
formée de nos jours. Autrefois, l'église de Saint-Nizier servait de lieu
de réunion pour les grandes assemblées municipales. C'est là qu'avait
lieu l'élection des conseillers de ville et qu'était prononcée l'oraison de
la Saint-Thomas, avant que ces deux actes de la vie municipale aient
été transportés à l'Hôtel de Ville. — Hommage fait à l'Académie :
Histoire de l'établissement du christiar.isme à Lyon, avant Constantin (en
allemand), par M. Hirschfeld. — Ce mémoire est renvoyé à M. Char-
vériat, pour en faire un rapport.

   Séance du 14 mai iSy$. — Présidence de M. Cazenove. — Hom-
 mages : i° Au hasard de la pensée, par M. Clair Tisseur. — 2° Ecosse,
 Eglise, Espagne (Extrait des sources historiques du moyen âge) ; Reper-
iorium hymnologicum (3e partie), par l'abbé Chevalier. — M. Charvériat
donne lecture d'un rapport sur le mémoire de M. Hirschfeld sur l'His-
toire de l'établissement du christianisme à L)on, avant Constantin. L'auteur
commence cette histoire par celle de la persécution de l'an 177, et il
s'attache surtout à déterminer le lieu de leur supplice. Entre les deux
amphithéâtres, celui de l'ancien jardin des Plantes, et celui, retrouvé,
en 1887, dans la propriété de M. Lafon, il n'hésite pas à donner la
préférence à ce dernier. Examinant ensuite les noms des 48 martyrs,
M. Hirschfeld fait observer qu'aucun d'eux ne porte un nom celtique
ou gaulois, tandis que plusieurs ont un nom grec. L'auteur fait ensuite
le récit du grand développement que prit le christianisme sous l'épisco-
pat de saint Irénée. Puis, il étudie les indices de christianisme tirés
des inscriptions, indices qui ne sont pas toujours sûrs, car fréquemment
il est arrivé que des païens et des chrétiens, appartenant à la même
famille, ont reçu la sépulture dans le même tombeau. — M. Lafon
présente quelques observations au sujet de cette lecture. 11 fait remar-