Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                       ON COIN DU VIEUX LYON                I33

    La partie nord-ouest a été réunie à la rue Palais-Grillet,
 dont elle forme le prolongement. Quant à la portion de la
 Grande Rue comprise entre le passage de l'Argue et celui
 de l'Hôtel-Dieu, elle a disparu, lorsqu'on a fait la place
 Impériale, aujourd'hui place de la République.
    Au xve siècle, trois rues venaient y aboutir. Du côté de
 l'orient, la rue Noire; du côté de l'occident, la rueDodieu,
 appelée plus tard rue Chanu, connue aujourd'hui sous le
 nom de rue Paradis, et la rue Raisin, actuellement dénom-
 mée rue Jean-de-Tournes.
    La rue de Jussieu, autrefois dite du Petit Soulier et plus
anciennement appelée rue Tezé {alias Thezé), et la rue
Childebert n'existaient pas encore.
    L'ancienne place Impériale a absorbé une partie notable
 de ces rues.
    A cette époque, de la rue Noire aux bâtiments de l'Hôtel-
Dieu ce n'était qu'un seul tènement. Maisons, granges,
jardins se succédaient sans solution de continuité. A l'angle
de la rue Noire et de la Grande Rue était la maison de
Guillaume de Lègue, du Dauphiné, qui possédait aussi un
grand jardin « sur rue passant en la ruelle dernier appelée
la Blancherie ». Dans ce jardin était « le jeu de l'arba-
leste du dit Lègue ». Auprès, se trouvait la maison de
Léonard Torchon, tupinier, contiguë |à celle de Philibert
de la Balme, seigneur de Perey. Cette maison avait
jardin « tirant jusques à la Ruelle dernier et grange
aussi dernier en ladite rue, du costé devers le matin, joi-
gnant à la maison de Jehan Duc, garde des ports, devers le
vent ». Locataire : Jehan Perrin faiseur de cordes d'arc.
La maison de François Dupré touchait à la précédente, et
celle de Katherin Richier, teinturier, était « sise contre
le tènement de l'Hôtel-Dieu ». En 1528, Messire Thomas
   N"3. — Mars 1894.                                  1(5