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A LYON AU XVIIIe SIECLE 363 « farge, à la maison de l'Enfance (1.6) : 3 3. liv. 12 sous. » 1783. — « Pour la même demoiselle Delafarge : « blan- « chissage, tabac et souliers : 30 liv. 1 sou. » 1785. — « AM. Chazette, curé de Saint-Vincent (17) : « l'enterrement de ladite demoiselle Delafarge, morte à « l'Enfance : 15 livres. — Frais de quatre porteurs audit « enterrement :'5 livres. » Enfin, cette sollicitude touchante s'étend aussi à plusieurs qui, sans être malades, se trouvent néanmoins, par leur état de misère, dans l'impossibilité de répondre aux exigences les plus pressantes de la vie. Exemples : 1780. — « A la mère Deschamps pour payer son bou- langer : 15 livres. » . . (16) La Maison de l'Enfance située à l'extrémité nord de la rue de ce nom à la Croix-Rousse, comprenait un asile pour les femmes atteintes d'aliénation mentale, et un pensionnat pour les jeunes personnes qui y recevaient un enseignement approprié à leur âge et à leur condition, l'un et l'autre confiés aux soins des Sœurs de Saint-Charles, sous la direction du Bureau des Petites Écoles. La chapelle de cet établissement, dédiée à l'Assomption de la Sainte-Vierge, avait été bénie par l'évêqué d'Egée, suffragant de Lyon, le 8 mai 1754. ' Après la Révolution, cette maison recueillit encore des aliénés, elle reçut ensuite un pensionnat de jeunes gens justement estimé, et devint en 1840 un couvent de religieuses dites de Nazareth. La Maison de l'Enfance es.t occupée aujourd'hui par une communauté de Soeurs, sous le vocable des Cinq plaies de Notre-Seigtieur. (Alm. de 275/. — P. Saint Olive : Voyage en chemin de fer de Lyon à la Croix-Rousse, 1864.) (17) M. Jean-Mathieu Chazette, bachelier en théologie de l'Univer- sité de Paris, dernier curé de Saint-Vincent, nommé au Concordat curé de la Croix-Rousse où il est mort en 1818. La paroisse de Saint- Vincent comprenait la partie ouest du plateau de la Croix-Rousse ou se trouvait la maison de l'Enfance.