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364        UNE Å’UVRE DE BIENFAISANCE A LYON

   1781. — « AM"e Catherine Ducochet, pour payer son
pain : 9 livres. »

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   Telle est la synthèse de l'œuvre des pauvres malades,
honteux et incurables de la paroisse de Saint-Pierre, au siècle
dernier.
   Sans embrasser l'entière période d'existence de cette ins-
titution, notre registre en dit assez pour montrer, sous son
vrai jour, l'attention ingénieuse autant que dévouée, avec
laquelle nos pères savaient pourvoir aux multiples besoins
des nécessiteux de toutes sortes.
   Ce sentiment d'admiration grandit encore à la pensée que
l'œuvre charitable dont nous venons de constater l'état
prospère et les fructueux services, comptait, dans les autres
paroisses, des émules dont la situation était probablement
aussi florissante. C'était comme un réseau qui couvrait la
ville entière ne laissant aucune misère sans secours, aucune
faiblesse sans appui. Pour couronner cet édifiant ensemble,
le grand Hôtel-Dieu et l'Hospice de la Charité, établisse-
ments d'ordre général, complétaient par leur organisation
puissante et leurs ressources considérables, l'action forcé-
ment restreinte des institutions particulières.


                                       A. GRAND.