page suivante »
2$2 UNE Å’UVRE DE BIENFAISANCE
L'après-midi on s'assemblera à l'heure ordinaire, chez
M. le curé « pour y faire lecture des règlements, examiner
« si on est exact à les observer, s'animer à en soutenir la
« pratique et éviter que le relâchement ne se glisse insen-
« siblement. »
Le trésorier tiendra un livre pour les dépenses et recettes
« en débit et crédit. » Il notera sur son compte de recettes
séparément les revenus de la Société, les legs qui survien-
dront, avec le nom des bienfaiteurs, les versements effectués
chaque année par les dames de l'œuvre, les aumônes remises,
le produit des quêtes annuelles. Il aura un registre séparé
pour le revenu affecté aux incurables et rendra ses comptes
chaque année à l'Assemblée générale qui suivra la fête de
saint Martin.
La dame économe sera chargée de toutes les dépenses
pour l'ameublement du logement des SÅ“urs, les provisions
pour secours et soulagement des pauvres. Le trésorier lui
comptera annuellement cinq à six cents livres suivant le
besoin, pour les menues dépenses. Quant aux dépenses
essentielles, madame l'économe fournira des mandats qui
seront acquittés par le trésorier.
La paroisse sera divisée, pour les quêtes, en quatre quar-
tiers confiés chacun à deux dames quêteuses qui commen-
ceront leurs tournées la première semaine de carême.
(Art. XXIII et dernier.)
12 livres au prédicateur.
6 — à la loueuse de chaises.
3 — au suisse.
4 — 4 sous aux sonneurs.