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254                     IZERNORE

    L'élan était donné et bientôt on s'occupa plus activement
du temple et de ses ruines.
    En 1837, M. de Saint-Didier, un artiste distingué, publia
une notice très intéressante sur le temple d'Izernore accom-
pagnée de trois lithographies représentant les ruines, les
profils des colonnes, les dessins des chapiteaux et enfin une
restauration de l'édifice d'après la précédente observation
de M. Riboud.
    M. de Lateyssonnière, dans ses Recherches historiques
(i er volume, p. 12e), se borne à rappeler en détail les
observations de ses devanciers, sans ajouter de faits nou-
veau.
    M. Abel de Moyria dans Y Annuaire de V Ain de 1827 et
son ouvrage si remarquable intitulé Monuments romains du
département de 'l'Ain, parle des inscriptions trouvées à Izer-
nore, mais ne se prononce pas sur le nom de la Divinité à
laquelle il avait été consacré.
    En 1841, M. Désiré Monnier a publié des études archéo-
logiques sur le Bugey; après une description très détaillée
du temple, il attribue la fondation d'Izernore à une colonie
grecque.
    En 1852, au contraire, M. Paul Guillemot, consacra un
chapitre de sa Monographie du Bugey à Izernore (p. 110). Il
n'hésite pas à affirmer que c'était là un temple dédié à
Mars.
    Enfin, notre éminent docteur et compatriote Jacques
Maissiat, auteur du grand ouvrage de Jules César en Gaule,
soutient qu'Izernore était YAlesia de Vercingétorix ainsi
que je l'ai déjà dit et émet l'opinion que le temple fut élevé
par les Romains en l'honneur de leurs grandes victoires sur
les Gaulois.
    Après toutes ces longues énumérations j'enfinis,en m'oc-