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                          IZERNORE                        255

 cupant en dernier lieu de l'ouvrage de M. l'archiviste Jules
 Baux, intitulé : Les Ruines d'Izernore.
   En 1863, un crédit de 3.000 francs fut accordé parle
 Conseil général de l'Ain et par l'État pour pratiquer des
fouilles à Izernore.
   C'est le compte rendu de ces fouilles que publia M. Jules
Baux (6).
   Ces fouilles qui n'amenèrent à aucun résultat bien impor-
tant ne furent pas cependant infructueuses. Une longue
énumération des objets de bronze, débris de marbre, frag-
ments de fresques, se trouve à la suite du rapport. M. Baux
pense que c'est à Rome victorieuse que le temple fut
élevé.
   Nous verrons en son lieu cette question de la divinité à
laquelle il paraît probable que l'édifice fut consacré. Ana-
lysons cet important travail de M. Baux, le dernier qui ait
paru sur le temple, objet de cette étude.
   M. Baux constate la découverte d'un grand nombre de
bronzes, médailles, fragments marbre, pierres, poteries,
verres, os et corne, fresques formant un total de près de
deux cent cinquante objets divers, catalogués avec soin et
réunis dans le petit musée de l'Hôtel de Ville d'Izernore
et dont il donne le catalogue à la fin de son étude.
   Une découverte déjà faite en 1784, par M. Riboud, mais
sur laquelle ilinsiste beaucoup et avec raison c'est celle des
Bains, à quelques pas du temple, sujet sur lequel nous
nous arrêterons un instant pour ne rien omettre dans cette
notice.
   A soixante-dix mètres au nord du temple, on a trouvé au
niveau du sol une première pièce ou salle carrée d'environ

  (6) Jules Baux- Ruines à'Izernore, Bourg, 1866.