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                         LES AQUEDUCS                          189

siphons. En 1875, après un déblaiement fait par M. Des-
vignes-Chollet, propriétaire du sol où s'élèvent les Touril-
lons, et l'enlèvement par lui, d'un tas de bois déposé autour
du tronçon de la dernière pile ouest, nous voyons la naissance
de voûte que porte cette dernière pile. Le 2 février 1876,
nous relevons (2) les dimensions et les mesures, pour resti-
tuer le monument d'une manière définitive, mais notre
dessin ne fut publié qu'en 1880.
   C'est en 1881, que la Société de topographie de Lyon, a
publié le plan ou carte de 1599. Donc, c'est sans le secours
de l'image en question que nous avons restitué le monu-
ment des Tourillons.
   Sur le plan de Lyon tel qu'il était : « Sous les règnes de
nos roys François I er et Henri II », on voit sur l'emplace-
ment de la porte 'de la fortification actuelle dite « Porte de
Fourvière », quatre piles d'un pont aqueduc, soit les quatre
qui existent encore aujourd'hui. Cela prouve, que depuis
le commencement du xve siècle, à la porte de la fortification
dite de Fourvière, de même qu'aux Tourillons de Craponne,
les aqueducs n'ont pas subi de modifications bien sensibles,
et que les édifices en question sont aujourd'hui, à peu de
chose près, ce qu'ils étaient, il y a trois stècles.
   Le plan de Lyon, quoiqu'en forme d'imagerie, est bien
dessiné, celui de 1599 où l'on voit les châteaux de Pollio-
nay, Grézieu, Yzeron et aussi le « Pillori de Puypornes »,
est bien défectueux, au point de vue du dessin. La pile Est
du Tourillon paraît une plaquette très mince, la pile ouest
au contraire est carrée, ce qui se rapproche de la vérité.



   (2) Avec la collaboration de M. H. Pinet, diplôme de 1 classe, de
                                                         â„¢
l'École centrale de Lyon.