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474 REVUE DU MOIS ces richesses de tous genres, commodément installées dans un local commun, mais à compartiments distincts, pourraient être mise au ser- vice des curieux et des travailleurs. >K L'Administration de l'Enregistrement, des Domaines et du Timbre, nous donne justement un exemple, en élevant — sur la rive gauche du Rhône, naturellement — un hôtel où tous les services seront réunis. Nous ne connaîtrons donc plus — en ce qui concerne, au moins, cette Administration — ces installations sui generis, qui sont familières aux services financiers et fiscaux : un coin noir, sans air et sans lumière, pris dans la partie la plus défectueuse de l'appartement, dont le meilleur morceau était affecté à l'usage personnel de l'agent titulaire. Mais — il y a un mais — pour l'enregistrement des actes de la vie courante, cette concentration présage de belles courses aux habitants de certains quartiers. >j< Cette création m'a détourné du monde des Lettres et des Arts, vers lequel je demande à revenir. Notre compatriote, M. de Milloué, directeur du musée Guimet, a été nommé officier d'instruction publique, à l'occasion de l'inauguration du nouveau Palais érigé à Paris. D'autre part, le congrès des architectes a décerné une médaille d'ar- gent à M. Grimonet, qui, pour s'intituler simplement menuisier, n'est pas moins un artiste de premier ordre. Épuisons la liste des promotions : M. Gaudier, inspecteur d'Acadé- mie, est mis à la tête d'un nouveau service qui comprend spécialement les lycées, collèges et établissements d'enseignement secondaire, dans tout le ressort de l'Académie de Lyon. Enfin, le majorât de l'Antiquaille est échu, à la suite d'un brillant concours, à M. Rochet, ancien interne des Hôpitaux et prosecteur à la Faculté. >K Deux solennités ont marqué le 19 et le 24 de ce mois. A la première de ces dates, l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts a tenu une séance publique où deux de ses membres se sont fait entendre. Deux, ai-je dit; c'est plutôt trois qu'il faut dire. M. le docteur Humbert Mollière traitait de l'assistance aux blessés avant l'organisation des armées permanentes. Cette assistance devait