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LA TRADUCTION DE PETRONE 285 volumes terminés aux frais de l'auteur et celui des exem- plaires restés pour compte à Giroud. Cette dissemblance existe seulement à la fin du tome II, pages 547-49-51» Pour n'en citer qu'un exemple, on lit page 547 de l'exemplaire d e N o d o t : « Les !Sagontins... ont mangé de la chair hu- maine, et ils n'atendoient pas une succession. » Celui de Giroud porte : « Les Sagontins... et cependant ils n'aten- doient pas d'obtenir pour cela de grandes successions. » Imprimés après la rupture, les titres ne sont point iden- tiques, comme l'on peut en juger par la description sui- vante des volumes de Giroud. TRADUCTION | ENTIÈRE | DE PÉTRONE | suivant le manus- crit trouvé à Bellegrade | en 1688 | avec | les remarques. | Premier tome, pour fleuron, une sphère grossière. A Cologne | chez Pierre Groth, un trait. M . CD . XCIV . (sic). In-8, 471 pp. Latin et français en regard; notes en manchettes. Second tome : même titre; dans le faux titre, petit c perdu, signalé dans le volume de Nodot, ainsi qu'une différence dans le texte français, aux dernières pages. Fidèle à ses principes d'économie, Giroud n'a point ajouté de gravures à ses exemplaires, mentionnés sur les catalogues plus fréquemment que ceux de Nodot. Le R. P. de Mongenet, dont les observations scienti- fiques et littéraires sont remarquables, n'a point traité avec exactitude la partie commerciale de l'affaire. Il faut croire que le libraire de l'évêque parvint à circonvenir adroite- ment le jésuite, car cet éditeur de Pétrone, loin d'être blâmé, en obtint un certificat fort élogieux. « J'ai cru, dit- il, qu'on me pardonnerait cette petite digression, en faveur N° 4. — Avril 1888. ICJ