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                   A LA SALLE DE DANSE                    197

tines (à la salle on avait des pantoufles, comme aux salles
d'armes), pour laisser apercevoir les mollets blancs. Elles
ne reparurent pas.


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   Lorsqu'on était arrivé à savoir danser cahin-caha, l'on
était admis aux « soirées ». Le père Leroy, l'hiver, en
donnait de fois à autre, le dimanche, de 8 à n heures du
soir. — Ah ! c'était gentil, ces dimanches froids, où l'on
faisait quelque belle course avec un camarade, où l'on
entendait sonner joyeusement les cloches de toutes les
paroisses, et où, enfin, l'on avait en perspective « la soi-
rée!... » On y offrait force rafraîchissements aux dames,
peu variés, mais aussi, peu coûteux. On commençait par
le vin chaud, on continuait par le vin chaud et l'on finissait
par le vin chaud, que l'on passait prendre à la buvette, une
petite caborne sur cour, fort encombrée.
   Quelques jeunes personnes étaient fort belles. Par
exemple, MIle F., la fille d'une modiste de la rue Clermont,
qui venait avec sa mère, et sœur d'un de nos camarades ;
Mlle D., tailleuse du quai Saint-Antoine, etc., etc. Mais il y
avait surtout Adrienne.

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  C'était une belle fille, aux grands yeux noirs, bien faite :
color verus, corpus solidum et succi plénum. Le romantisme
du temps était aux beautés d'hôpital. Ce n'était pas du tout