Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                     ÉIBLIOGRAPHIE LYONNAISE               (>5

trats du siège présidial se montrèrent assez favorables à son
rétablissement, car ils consentirent à reconnaître que depuis
la cessation de la basoche, le lustre du Palais en avait été
diminué et que le désordre s'y était glissé parmi la jeunesse
qui était plus retenue dans son devoir par la main de ladite
basoche. » A la faveur de cette protection du corps judi-
ciaire des lettres patentes de Louis XIV, datées du mois
d'avril 1652, permirent «le rétablissement de la Basoche en
la ville de Lyon, « pour en jouir par les clercs et praticiens
du Palais de Justice de ladite ville, comme ils en avaient
ci-devant joui et comme en jouissent les clercs et praticiens
du Parlement de Paris. »
   Mais les Prévôts des marchands et échevins de la ville
se rappelant que leurs prédécesseurs avaient été obligés
de prier, en 1607, l'Intendant de Lyon d'intervenir pour
faire cesser le désordre qu'occasionnaient les assemblées
de la basoche, ils firent des remontrances au Roi au sujet
de son rétablissement. Les lettres-patentes de 1652, furent
révoquées par d'autres lettres datées du mois d'août 1653,
portant que « ladite basoche, ses princes, officiers et suppôts
ne pourront être rétablis et interdisant aux clercs et prati-
ciens de la ville de Lyon, de poursuivre et obtenir à l'avenir
aucunes lettres de rétablissement à peine de punition cor-
porelle. »
   La chapelle de Saint-Alban resta affectée aux offices
solennels auxquels assistaient les magistrats de la séné-
chaussée et siège présidial. Elle était desservie par le clergé
de Sainte-Croix qui était l'église paroissiale du quartier.

                              * *

  Sous les portiques du Palais des Arts existe une pierre
funéraire qui recouvrait la tombé d'un ancien custode de
      N° 1. — Janvier i88ê.                           5