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                     ENCORE LE LAC TRITON                         395
   Je n'ai certes pas la ridicule prétention de prononcer
entre ces deux systèmes. J'avais simplement prié M. Péla-
gaud et je le prie encore de vouloir bien nous donner une
démonstration scientifique et précise de la théorie nouvelle
dont il s'est fait l'apôtre dans la Revue et une condamnation
régulière de l'ancienne. Est-ce trop exiger de sa complai-
sance? Cela lui serait cependant si facile; il n'aurait pas
besoin de quitter Carrare et il me ferait personnellement
grand plaisir; car, tout ignorant que je sois, je m'intéresse
vivement a ces questions que je n'ai malheureusement pas
le loisir d'étudier. Seulement, qu'il veuille bien retrancher
du nombre de ses arguments le lac Triton ; je le répète
il me rendrait son savoir suspect, et, qu'il me pardonne de
nouveau cet aveu sincère, il me ferait rire de plus en plus,
moi et bien d'autres aussi.
  Veuillez agréer, etc.

                                         A. STEYERT.


et qui semblent annoncer un changement brusque, une révolution, un
cataclysme en un mot. Il a encore négligé de répondre à cette objec-
tion; il se contente de condamner à priori « le vieux dogme des cata-
clysmes ». C'est très olympien, mais ce n'est pas décisif pour ceux qui
ont adopté la vieille devise scientifique nullius in verbo. Une démons-
tration, s. v. p.