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ENCORE LE LAC TRITON 383 Bref, de Carrare ou de Lyon, j'ai sa réponse, et je cons- tate avec regret qu'elle n'est guère concluante et qu'elle renferme nombre d'inexactitudes, dont quelques-unes me touchent personnellement. Ainsi, mon honorable adver- saire me permettra de ne pas accepter l'assertion par la- quelle il annonce que je l'ai « accusé d'avoir affirmé un fait « faux et d'avoir soutenu une théorie absurde sur l'origine « des glaciers. » Je réclame formellement contre le carac- tère brutal que M. Pélagaud attribue à ma polémique. Ma première phrase était celle-ci : « Permettez-moi de « soumettre à M. Pélagaud quelques observations, au sujet « d'une intéressante étude qu'il a publiée, etc. » Plus loin, je demandais simplement à faire une réserve, à propos du fait géographique et historique qui servait de base à la théorie mise en cause. Après avoir signalé l'erreur, je concluais en ces termes : « Une telle affirmation, émanée de « la plume d'un savant, demandait à ne pas rester sans « rectification. » Abordant ensuite la question scientifique, je m'empressais de reconnaître la supériorité de M. Péla- gaud sur moi, en ce qui concerne les connaissances géologiques ; je comparais ma critique à celle du « cor- donnier d'Apelle ». En quoi le ton de ma lettre méritait-il donc d'être taxé iï accusation? Où voit-on que j'aie reproché à M. Pélagaud d'avoir avancé un fait faux et taxé sa théorie d'absurde ? J'espère que les lecteurs de la Revue, à défaut de mon adversaire, me rendront cette justice que ma polémique est restée dans les termes d'une discussion sérieuse et courtoise. J'ai ri, j'en conviens, non pas d'une ah" surdité, mais d'une méprise. Je n'ai jamais relevé qu'une méprise, je l'ai dit d'une manière formelle : « Quand je vois « les savants se méprendre.... » La seule outrecuidance dont je puisse être taxé, c'est de