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I58 CHRONIQUE LOCALE Bientôt nous saurons si cet engouement a sa raison d'être et si les re- tardataires n'ont pas eu tort de ne pas plus vite s'avancer. — Le deuxième volume de la 6 e édition de l'Etude des fleurs de M. l'abbé Cariot, renfermant ia partie descriptive, vient de paraître et est en vente à Lyon, chez M. Josserand, libraire-éditeur, 3, place Belle- cour. Le premier et le troisième volumes, contenant les éléments de bo- tanique, les clefs analytiques, la flore des jardins et le Dictionnaire le sui- vront sans aucun retard. — Devenu possesseur des manuscrits de François Cochard, l'érudit lyonnais, M. Gustave Véricel en a extrait un charmant petit volume d'anecdotes, élégamment imprimé par la maison Louis Perrin, sous la direction de M. Scheuring, éditeur; c'est dire si ce gracieux in-i6 est coquet. M. Véricel lui A donné le nom de Lyonnaisiana, choisi par Cochard. Déjà M. Morel de Voîeine avait pris ce titre pour publier le recueil de Pétrus Violette ; mais M. Véricel ayant montré la priorité de Cochard, M. Morel de Vaieine s'est effacé et s'il publie encore ces notes si lyon- naises dont les premières parues ont eu tant de succès c'est sous un au- tre nom qu'il les donnera. Quant a u Lyonnaisiana de M. Véricel, c'est une trouvaille et une bonne fortune pour tons ces friands de lyonnaisismes si connus à Lyon qui cherchent l'anecdote à côté delà grande histoire et le croquis leste et vif à côté du vaste et sérieux tableau. Nous nous hâterons de faire connaître ce joli recueil par des extraits. — On nous demande s'il n'existerait pas aux environs de Lyon, et particulièrement au sud-ouest de Saint-Irénée, un lieudit, hameau, village, bourg, ou n'importe quoi, dont l'appellation ait pu devenir l'origine du nom de Lyon? —- On nous demande encore si on pourrait signaler chez' un ama- teur, ou chez im marchand, des faïences de Roanne portant : Fait à Roanne (ou Rouanne) avec une date et la signature Saint-Nicolas? Connaîtrait-on des faïences authentiques de Roanne avec une autre signature ? Prière de donner réponse à la Revue du Lyonnais. — Grâce au zèle et à l'activité de M. Brassard, sori conservateur, le musée d'art et d'industrie s'est enrichi d'une nouvelle salle bien faite