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                         CHRONIQUE LOCALE                            159
pour attirer l'attention. Cinq mille échantillons de tissus anciens et mo-
dernes offrent l'histoire du tissage dans tous ses secrets, ses variations
et ses beautés. La ville doit donc de la reconnaissance à l'habileté du
Conservateur qui a su si bien classer cette multitude d'étoffes, comme
à la générosité de la Chambre de commerce qui emploie son goût, son
intelligence et sa fortune à instruire notre artiste et industrieuse cité.
   — Le dimanche 27 juillet, le théâtre de Bellecour a été débarrassé
de ses échafaudages ; le 6 et le 7 suivants, on a placé devant le portail
deux cariatides un peu nues, mais très-décoratives ; on hâte les travaux
pour ouvrir le 6 septembre, pet fas et nefas. L'intérieur sera resplen-
dissant.
   — Le concours musical d'Annecy, le 10 août, a été splendide. On
sait que nulle ville n'est placée comme Annecy pour donner à ses fêtes
de nuit et à ses illuminations un charme et un éclat sans rival. 1/Har-
monie lyonnaise a remporté trois premiers prix.
   — Lundi 11, le petit chemin de fer de Marlieux à Châtillon a été
livré au public ; c'est le premier essai de chemin à voie étroite et à
construction économique. Sa réussite fait complètement honneur à M.
Clément-Désormes, son créateur, et nul doute que son système ne soit
rapidement imité dans tout le pays.
   — Le 15 août, la ville de Saint-Etienne avait doublé de population.
Cent mille curieux étaient venus assister à son concours musical qui
avait attiré cent dix sociétés ; Orphéons, harmonies et fanfares. Le
succès a été complet. D'élégantes décorations ornaient la ville de tous
côtés.
   Le 16 et le 17, les sociétés musicales ont visité la ville et ses envi-
rons et l'on sait si Saint-Etienne avec ses mines, ses usines, ses ate-
liers, ses monuments et les curiosités qui l'entourent est une ville
intéressante à connaître et à étudier.
   < Les fêtes qui viennent d'avoir lieu à Aix et la vogue toujours
    —
grandissante de cette station balnéaire nous obligent à reconnaître tout
ce qu'elle a de Lyonnais, non-seulement dans ses baigneurs, mais dans
l'organisation de son Cercle fondé en 1825 et dont la réputation d'élé-
gance est si bien établie. De judicieux agrandissements viennent d'être
apportés aux salons ; les bals des dimanches et jeudis, les fêtes véni-
tiennes des mardis, les concerts et les représentations des autres soirs
varient les distractions de la semaine, Remercions-en le président M.