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406                   CHRONIQUE LOCALE

  Le 14 courant, trois archevêques, douze évèques et deux
vicaires généraux représentant NN. SS. de Nîmes et de Saint-
Claude empêchés, ont, dans la vaste salle de l'archevêché,
ouvert l'année scolaire pour l'Université catholique de Lyon.
Des magistrats, des généraux, des hommes haut placés dans
toutes les classes de la société, assistaient à cette solennité
de la science et attestaient, par leur présence, qu'il est des
terrains neutres où toutes les opinions peuvent se rencon-
trer.
  — Afin d'obtenir une plus rapide expédition des affaires
ecclésiastiques, le diocèse de Lyon vient d'être divisé en trois
archiprêtrés, administrés chacun par un vicaire général,
qui se partageront ainsi nos trois antiques provinces, une
en trois, le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais.
   — C'était fête, samedi 23, au Palais Saint-Pierre. M. le
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts avait
délégué M. Louvier de Lajolais pour apporter à notre Ecole
des Beaux-arts les récompenses qui lui ont été accordées à
l'occasion de l'Exposition universelle.
   A la suite de la lecture, par M. le Préfet du Rhône, de
deux lettres de M. le Ministre, MM. Aynard et Gailleton,
membres du Conseil d'administration de l'Ecole et MM.
Fabisch, Louvier et Reignier, professeurs, ont été nommés
officiers d'Académie. M. le Ministre a bien voulu témoigner
ses vifs regrets de ne pouvoir encore nommer officiers de
l'Instruction publique MM. Hirsch, Danguin et Charvet,
qui n'ont pas encore accompli le temps réglementaire dans
le grade d'officier d'Académie. Ces regrets, si bien expri-
més, sont une promesse gracieuse pour un prochain avenir.
   — La plus grande découverte du siècle, si les savants le
permettent, est bien celle que M. Pierre Matton nous an-
nonce dans sa brochure : Quadrature du cercle, son existence
prouvée. Lyon, 1878, in-4.
   L'auteur a une foi absolue dans son Å“uvre et il demande
des juges. Ce n'est pas dans le siècle de l'électricité et du
phonographe qu'on doit crier : à l'impossible ! Le premier
soin de l'auteur a été d'offrir son travail à la Bibliothèque de
la Ville, notre premier devoir est de l'en remercier.
   — Le Conseil municipal a, dans une de ses dernières
séances, accordé la somme de trois mille francs à la So-
ciété littéraire pour l'impression de l'histoire consulaire de
notre ville que cett e Société savante va entreprendre sous la
direction de M. Guigue. Grâce à cette impression, les actes
de nos pères seront mieux connus et les documents si pré-
cieux que possèdent nos archives échapperont à jamais aux
dangers qui menacent chaque jour de les anéantir.