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                        CHRONIQUE LOCALE                      407
   — La Société des Amis des Arts ouvrira son exposition
 annuelle le 40 janvier prochain.
   — Dans la nouvelle réorganisation du Palais des Arts,
M. Guichard a été chargé de la peinture; M. Allmer, de
la partie épigraphique, et M. Giraud des antiquités. Ces
trois divisions, qui écrasaient M. Martin-Daussigny, pren-
dront certainement un nouvel élan sous la direction de ces
trois personnes si compétentes.
   — La Société de Géographie met au concours la question
suivante : « Origine des eaux de la *colonie algérienne. »
Les manuscrits devront être envoyés, dans les conditions
ordinaires des concours, avant le 31 mai 1880, au siège de
la Société, quai de Retz, 25. La valeur du prix est de mille
francs.
   — Du 11 au 16, a eu lieu, par le ministère des commis-
saires-priseurs, la vente de la riche bihliothèque de M. Du-
fôtre. Grâce à une allocation du Conseil municipal, la Bi-
hliothèque de la Ville a pu faire d'importantes acquisitions
et obtenir, entre autres, les affiches politiques devenues si
rares de 1792, 1793, 1815, 1848 et cette collection bibliogra-
phique unique en son genre de quinze mille cartes ou fiches
portant l'indication des livres imprimés à Lyon de 1470 à
1858. Ces cartes, œuvre patiente de M. Gonon, représen-
tent l'histoire de notre imprimerie lyonnaise pendant qua-
tre siècles. Jamais nos bibliophiles les plus renommés n'a-
vaient possède pareil trésor.
   Plus importante encore sera la vente de la précieuse bi-
bliothèque de M. de Chaporiay qui doit avoir lieu du 29
novembre au 15 décembre. Le catalogue porte 2747 numé-
ros ; elle demandera dix-huit vacations.
    — De toutes les curiosités que nous avons vues ce mois-
 ci, peu sont à comparer à la belle brochure de M. Etienne
 Milliet : Notice sur les faïences artistiques de Meillonas (Ain),
 2e édition, ornée de cinq planches photographiques. Paris
-Détaille, Bourg, Martin, 1877, in-8.
    Un texte élégant nous initie à la connaissance de cette
 fabrique de céramique, tous les jours plus célèbre, qui as-
 sure désormais l'immortalité au nom de Madame la baronne
 de Meillonas ; il nous montre cette faïencerie naissant au
 milieu du xvm» siècle, quoique certains amateurs veuil-
 lent lui donner pour parrains les illustres artistes de Brou et
 que la fabrique de poterie vulgaire existât depuis plus de
 huit cents ans. Puis l'auteur nous offre trois cartons repré-
 sentant cinq très-beaux spécimens de cette industrie artis-
 tique tout-à-fait distincte des produits de Moustiers, de