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UNE FEMME MURÉE LÉGENDE DU CHATEAU DE GRAMONT EN BUGEY A L'AIMÂfeLE CHATELAINE DE GRAMONT (Suite et fin) Siffroy, anéanti, la funeste tâche accomplie, rentra dans son appartement en maudissant la destinée fatale qui l'obligeait d'obéir à un maitre aussi barbare. . Le jour allait paraître. Emma ni son époux ne se mon- trèrent. Roger était inquiet, agité par un douloureux pressentiment. Où est ma sœur, dit il à Gabrielle ? — Je l'ignore, répond-elle ; seule ici, je dois congédier nos hôtes, recevoir leurs adieux ; mais mon esprit et mon cœur sont bien loin de la fête qui va finir. Bientôt tout le monde se disposa au départ. Les der- niers rafraîchissements sont apportés. Gabrielle apprend que son père est malade, qu'il a fait appeler la comtesse, et attend avec impatience d'être libre pour monter au- près d'eux. Enfin litières, haquenées et palefrois sont amenés dans la cour d'honneur ; Gabrielle excuse son père ; atteint d'une indisposition, la pomtesse ne peut le quitter ; enfin;