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               DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LYON                  339
 nimi, de prodigo filio ; Librum Anselmi, cartuariensis ar-
chiepiscopi, de veritate, de libertate, de casu dyaboli, de
 incarnatione Verbi. Cur homo de contemptu virgmali et de
originali peccato, de processione Spiritûs sancti. —- Vitam
beati Gregorii. — Regulam beati Benedicti. — Librum S.
Martini de confessione peccatorum ; — Epistolas Gregorii :
— Duas Missales ; Textum grœcum et epistolarium grœ-
cum : — Librum Boecii ; — Librum Bruchardi ; Librum
Macrobii; — Librum Osacri; — Duo psalteria grœca ;
 — Vitam S. Niceii ; — Moralia Job.
    Peut-être aussi retrouverons-nous quelques-uns des ma-
nuscrits, si précieux, qui ont appartenu aux Augustins
réformés de Lyon, dont le catalogue imprimé vient d'être
si heureusement retrouvé par M. Léopold Delisle et dont il
a bien voulu me donner communication. Je me réserve de
parler plus loin de cette importante collection dont,jusqu'à
présent, la trace est entièrement perdue.
    Nos autres communautés religieuses et nos collégiales ont
dû posséder aussi, nécessairement, une grande quantité de
manuscrits et elles étaient nombreuses et en partie très-
anciennes :
    Saint-Nizier serait du IV e siècle ; Saint-Etienne, du
même temps ; Saint-Irénée, du Ve ; Saint-Romain, du
 même temps ; Saint-Pierre-le-viôux, idem ; l'abbaye de
 Saint-Pierre, de 490 ; — la Collégiale de Saint-Georges, du
'VI« siècle ; — Saint-Just, de 630 ; — Saint-Paul, rebâti par
 Leidrade, VIII e siècle ; — Sainte-Croix, 608 : Saint-Michel
 618; — l'abbaye d'Ainay, 612; — La Platière, 1088 ; —
 chapitre de Fourvières, 1162 ; — le couvent des Jacob jns ou
 Dominicains, 1216 ; — le couvent des Cordeliers, 1220 ;
l'abbaye de la Déserte, 1260 ; les Grands Carmes, 1291; les
 Grands Augustins, 1300; — les Célestins, 1407; — les
 Cordeliers de l'Observance, 1493, sans parler de bien d'au-
 tres dont la fondation est postérieure à la découverte de
 l'imprimerie.
  Les règles de nos ordres religieux leur prescrivaient à
tous d'avoir des bibliothèques ; on disait jadis qu'un monas-