Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                 PIERRES A ÉCUELLES ET A BASSINS         177
    M. Aymard a décrit aussi avec un grand soin chacune
 des pierres à bassins ou à écuelles auxquelles il a consacré
 une si intéressante notice dans les annales de la Société
 d'agriculture, des sciences et arts du Puy. 1861. (Tome
XXII, p. 311-371.)
   La plus importante des trois roches, dit—il, est à l'angle
Est du groupe ou triangle. Elle forme, dans sa partie la
plus élevée, comme un grand autel irrégulièrement qua-
drangulaire, haut d'environ deux mètres et dont la face-
supérieure peut avoir neuf mètres carrés.
   Les cavités qu'on y voit sont de véritables bassins ou
coupes. On en compte quatre dont la principale atteint le
diamètre de 1 m. 30 cent., les trois autres ont, au plus,
80, 40 et 20 cent. Elles sont d'ailleurs uniformément ca-
ractérisées par leur profondeur de 13 cent., par leur con-
figuration assez bien circulaire, les parois de pourtour à
peu près verticales, la rigole d'écoulement et par leur
remarquable conservation.
   La deuxième et la troisième roche semblent avoir eu, ,
relativement à la première, une importance secondaire.
L'une, encore assez haute (1 mètre 30 cent.) est étroite
au sommet (60 cent, sur 1 m. 60 cent, de long.) Les
creux, au nombre de cinq à six, sont très-petits (6 à 10
centimètres sur 5 de profondeur). Ils paraissent comme
ébauchés et trois seulement ont la rigole se dirigeant sui-
vant la pente du sommet, vers l'un ou l'autre des deux
bords externes.

                                     Léopold   NIEPCE.


   (A suivre).