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                      COUVENT DES MINIMES                     405

 gard, Chaurnont, Dijon et la Bourgogne ; Avignon, Mar-
 seille, Pomères et Arles relevèrent d'Aix.
    La séparation fut promulguée dans l'Assemblée capi-
 tùlaire de 1597 : avant de la terminer, on se promit mu-
 tuellement de conserver toujours les lois d'une inaltérable
 charité et le souvenir du berceau commun (1 ).
    Pendant les années suivantes, les fondations se multi-
 plient, dix ans en donnent douze dans les principales
 villes de la région. Mais de peur qu'un si rapide accroisse-
 ment et une dispersion aussi grande ne nuise à la bonne
 gestion des affaires et qu'à cause de l'éloignement, l'au-
torité soit moins vigilante et moins respectée, on demande
dès lors un second partage.
   Il ne fut effectué qu'en 1623 par le cardinal Aldobran-
dini, protecteur de l'Ordre, quand six nouveaux couvents
accroissaient encore les charges et les difficultés de l'admi-
nistration. Mais, au lieu d'une province, deux furent en
môme temps détachées du tronc primitif ; la première
comprit le duché de Bourgogne et la seconde le comté
du même nom. L'une, placée sous le patronage de saint
Michel, reçut les monastères de Dijon, Chalon, Semur,
LaGuiche, Tonnerre, Avallon, Mâcon; l'autre, qui choisit
l'apôtre saint André pour protecteur, eut Besançon,
Ornans et Ruth ; le premier minime qui la gouverna fut
le père René le Clerc, qui ne tarda pas à être élevé à
l'évêché de Glandève (2),
   Ces démembrements successifs diminuaient l'étendue
de la juridiction du monastère lyonnais, mais les fonda-


  (1) Arch. départ. H. 336. Livre ancien des Chapitres généraux et
provinciaux, — Septembre 1597.
  (2) Cf. Chonologia Provinciarum et Conventuum Minimorum an-
norumqué fundationum, per Pacificum Marguerit ejusdem ordinis.
— Aquis Sextiis, Roize, 1682.