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LE VIN 279 « cution est d'autant plus contraire au bon ordre qu'elle « est souvent la cause d'une partie des désordres qui ar- ec rivent pendant la nuit. « Nous ordonnons à tous les cabaretiers, limonadiers « et autres, vendant du café, de l'eau-de-vie et autres li- ft queurs, ainsi qu'à tous ceux et celles qui donnent pu- « bliquement à jouer au billard, soit dans les boutiques « ou chambres, de fermer la porte de leurs dites bou- « tiques et arrière-boutiques, et chambres, à commen- ce cer du jour de la présente ordonnance, jusqu'au 1 er du « mois d'avril, à neuf heures du soir, et depuis le dit « jour, 1er avril, jusqu'au 1er novembre à dix heures, à « peine de cent livres d'amende et de fermeture de bou- « tiques et arrière-boutiques, pendant trois mois pour « la première fois, et déplus grande en cas de récidive ; a et au cas que quelques particuliers veuillent par vio- « lence entrer dans les cabarets, boutiques, billards et ce autres endroits défendus par nos ordonnances, après « les heures ci-dessus marquées, les dits cabaretiers, « limonadiers et autres, en feront incessamment avertir « les officiers de leurs quartiers, sous peine de pareille ce amende « Ordonnons aux gardes et patrouilles, soit celles de ce la bourgeoisie ou du guet, d'arrêter les contrevenants « à nos ordonnances ; enjoignons aux troupes répandues « dans les différents postes, établis dans cette ville, de « prêter main forte au fourrier et aux officiers du Quar- « tier « Fait à Lyon, en notre hôtel, le 9 décembre 1745. ce LE DUC DE VILLEROY. » Ces deux ordonnances eurent lieu par suite d'une in- surrection des ouvriers en soie, en 1744, et le règlement