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                       CLAUDE MERMET                    439
mais ne sont pas supérieurs à l'œuvre de Mermet, qui se
distingue parce que ses préceptes, auxquels il entremêle
parfois des vers et dans lesquels les noms du pays appa-
raissent volontiers, loin d'avoir une sévérité pédagogique,
sont toujours justes, précis, souvent railleurs ou épi-
grammatiques, toujours fins, spirituels et capables de
plaire aux enfants.
  On a souvent reproduit celui-ci qui rappelle la bonho-
mie gauloise de l'auteur :

             Si quelqu'un parle par envie
             Du petit livre que j'ai fait,
             Sans colère, je le supplie
             D'en faire un autre plus parfait.

  Ce volume se termine par ce quatrain :
             Voici lafinde ce volume ;
             Si les bons y prennent plaisir
             Je leur promets prendre la plume
             Et l'augmenter à beau loisir.

   Cet ouvrage eut un grand retentissement, et aujour-
d'hui on le recherche dans les ventes, où son mérite in-
trinsèque est aussi apprécié que sa rareté. .
   L'exemplaire de la bibliothèque Coste ne fut cependant
vendu que 19 fr. 50 c ; mais on sait dans quelles condi-
tions déplorables cette vente a été faite. Elle fut victime
d'une véritable fatalité.
   La Bibliothèque de la ville de Lyon en possède deux
autres éditions, une de Lyon, 1602, in-32, et une autre :
Lyon, 1612, in-18. Elle n'a pas d'autres ouvrages de
Mermet.
   En voici la préface qui prouve que Mermet habitait
bien Saint-Rambert et qu'il n'avait jamais eu la pensée
de s'établir ailleurs :