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         SUR LES OUVRAGES PRÉSENTÉS PAR M. CHEVRIER          419

passe deux mois dans l'atelier de Couture, et au Louvre.
   Deux ans plus tard, il rentre encore dans le même atelier
et y séjourne, de nouveau, deux mois. A partir de ce jour,
ses productions sont incessantes en tous genres, tableaux à
l'huile, aquarelles et dessins, eaux fortes, et si nombreuses
qu'il serait difficile de les énumérer. Il s'attaque à tout;
peut-être, pourrait-on lui dire que le paysage à l'huile n'est
pas tout à fait dans ses aptitudes.
   Laissez-moi, Messieurs, vous citer ici ses principaux ta-
bleaux, notamment ses-sujets allégoriques :
   « Tout n'est pas rose. » Illusions et réalité chez le peintre.
   « Une guerre pratique. » Allégorie sur l'invasion de 1870.
   « Vanitas vanitatum. » lAprès nous, ou le chemin de nos
dadas ; — qui partant de la vente après décès, — passent
chez le brocanteur, vont au chiffonnier pour finir à la
borne.
   « Flagrante delicto. » Scènes de rats bibliovores.
   Un grand nombre de portraits. — Des intérieurs. — Des
scènes familières. — Des natures mortes. — Des animaux.
—• Des aquarelles.
   je voudrais, Messieurs, vous parler avec détails de cha-
cune de ces nombreuses productions; mais je ne pourrais
le faire que bien mal et de souvenir seulement'. Qu'il me
suffise de vous dire, pour vous faire comprendre leur mérite,
qu'elles ont valu à leur auteur de nombreuses médailles.
  En   1858, à l'exposition de Dijon;
  En   1860,      »      »      Besançon;
  En   1861,       »     »      Amiens;
  En   1867, à l'expos. (archéologie) de Paris;
  En   1871,       »             »     de Lyon;
  En   1874,       »    internationale de Londres ;

  Le gouvernerùent lui-même a voulu récompenser aussi