Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
420                        RAPPORT

ce beau talent. Le 16 mars 1869, n n n accordait la distinc-
tion de chevalier de la Légion d'honneur, et le 8 avril 1874,
le ministre de l'Instruction publique lui remettait, à la séance
de la Sorbonne, les palmes d'officier d'académie.
   Depuis 1852, il était déjà correspondant du ministère de
l'Instruction publique, et les Académies et les Sociétés sa-
vantesde Grenoble, Autun, etc., etc., avaient tenu àhonneur
de le compter parmi leurs correspondants. Il faisait partie
de l'Institut pour la conservation des monuments historiques,
fondé par M. de Caumont.
   Je vous ai déjà dit, Messieurs, que M. Jules Chevrier
était aussi un graveur aussi distingué qu'il était habile
peintre. La gravure à l'eau-forte a été également l'une de
ses passions. — On peut dire qu'il s'y est adonné con amore
et toujours avec un vrai succès, malgré ses extrêmes diffi-
cultés. Ses principaux travaux, dans ce genre, consistent en
deux grandes séries, l'une de 12 planches, in-folio, éditée
en 1872, chez Cadart, imprimeur, rue Neuve-des-Mathu-
rins, 58, à Paris, — e t l'autre de 16 planches, éditée à
Paris, par A. Claudin, 3, rue Guénègaud.
  La première série forme un album, contenant :

    i° Une nature morte, de vieux livres entassés sur un bahut
de la renaissance, 1866;
   2° Un Marché de volailles''en Bresse, de nombreuses Bres-
sanes, en costume national, tiennent et offrent des vo-
lailles aux acheteurs. La scène est dans un village où les
maisons ont pignon sur rue, 1868 ;
    3 0 Les ruines du château deMontaigu, près Chalon, 1864;
   4 0 La même (côté sud), 1865;
    5 0 Une Bacchante ivre, 1864;
    6° Deux têtes de 'Bressanes, sans date ;
   7 0 Un Guide de Garibaldi, à Chalon, en 1871, vrai type