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                    L'OCTROI DE LYON                   269

cette s'éleva à 28,397 francs, soit, par année 7,099 fr.
   Depuis 1840, il n'y eut qu'une taxe uniforme, sur les
vins en cercles et en bouteilles.
   Rétablie en 1873, au taux de 9 francs par hectolitre
de vins en bouteilles, cette taxe a produit la première
année                                      8,866 fr. 62 c.
   En 1874                                12,575     16
   Et en 1875                             13,827     15
   Par une délibération de l'Assemblée nationale du
29 décembre 1875, mise à exécution le 7 janvier 1876,
une surtaxe de 3 francs éleva à 12 francs les droits per-
çus, pour l'octroi, sur les vins en bouteilles. Cet article
rendit, cette année                      19,724 fr. 22 c.
ce qui représente, pour la consommation que Lyon fait
des vins en bouteilles, une moyenne de 1,300 hectolitres
par année.
   On m'a souvent adressé cette question : Quelle est voire
opinion sur le droit ad valorem ?
   La taxe ad valorem, ai-je répondu, nous l'avons déjà
en matière de droit de détail dans les débits de boissons
de toute espèce où la régie perçoit un droit de 15 0/0 du
prix de la vente. Aux termes de la loi, les vendants en
détail doivent déclarer aux commis le prix de vente de
leurs boissons, et cette déclaration est inscrite sur une
affiche apposée par le débitant dans le lieu le plus appa-
rent de son débit. Celui-ci est intéressé à faire des
déclarations exactes, pour être en droit d'exiger des
consommateurs le montant des prix qu'il a déclarés.
   Pour faire l'application de cette taxe en matière de
droits de circulation, d'entrée et d'octroi, il faudrait
absolument que le gouvernement, par une disposition
législative nouvelle, contraignît tous les vendeurs à
déclarer le prix exact de la denrée vendue, lequel serait




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